[CINE 261] The Revenant (2016)
Film de Alejandro González Inárritu
Aventure et drame
2 h 36 min
24 février 2016
Avec Leonardo DiCaprio, Tom Hardy, Will Poulter
Dans une Amérique profondément sauvage, le trappeur Hugh Glass est sévèrement blessé et laissé pour mort par un traître de son équipe, John Fitzgerald. Avec sa seule volonté pour unique arme, Glass doit affronter un environnement hostile, un hiver brutal et des tribus guerrières, dans une inexorable lutte pour sa survie, portée par un intense désir de vengeance
Ma critique :
The Revenant est un film très esthétique, et visuellement très agréable. C’est une prouesse de découpage de par ses très longs plans dignes de Birdman qui tiennent le spectateur en haleine, de par la virtuosité de la caméra qui ne cesse de se mettre à des angles incongrus pour nous laisser apprécier la beauté de Mère nature et l’action.
La musique souligne la majestuosité de la peinture faite de la nature et suggère les émotions à respecter.
Alejandro González Iñárritu nous en met encore plein les mirettes. Que se soit en ville ou en campagne, il attrape la lumière et les âmes les plus tourmentées. Là il est le maître des grands espaces, la sauvagerie humaine est toujours là mais aussi la spiritualité, l’amour et l’instinct de survie.
La ou le film divise, c’est sur sa durée. Le film est vraiment long mais suffisamment pour vous faire oublier votre quotidien et vous faire partir dans le grand Nord. C’est ce qu’il faut pour liberer son esprit et ressentir le froid ( oui vous allez avoir froid ) mais Alejandro González Iñárritu va perdre beaucoup de points pour ne pas avoir su maintenir un niveau suffisamment important de rebondissements et d’intrigues. Il ira jusqu’à prendre des raccourcis à la fin de son film pour couper court à son scénario et c’est dommage.
Si vous souhaitez voir ce film, ne regardez pas la bande annonce ci-dessous.
Personnellement, j’ai passé un bon moment de cinéma car c’est avant tout un film à voir sur grand écran. Mes yeux ont été ébahi par la beauté des paysages et l’impressionnante réalisation déjà découverte dans Birdman. On se retrouve avec une mise en scène très intelligente qui nous donne très froid et nous fait prendre un plaisir en pleine nature, loin des fonds vert et des FX numérisés ( même si ils s’en cachent quand même un peu).
Je ne peux me résoudre à dire que c’est un film moyen, au contraire.
Son gros problème vient juste de sa lenteur et de sa prétention d’être calqué pour les Oscars ce qui ne plaira pas à tout le monde.